L’activité partielle, Samu de l'économie

Depuis le début de la crise sanitaire, le Gouvernement a mis en place un dispositif de chômage partiel pour éviter les défaillances d’entreprises et les licenciements. Au 25 mars, selon le ministère du Travail, près de 100 000 entreprises ont fait une demande d'activité partielle et 1,2 million de salariés sont concernés, pour un montant total de près de 4 milliards d'euros. Depuis le début de la crise, seules 28 demandes de chômage partiel auraient été refusées par les Direccte sur tout le territoire. 

Dans un article du quotidien Actuel Expert-Comptable daté du 1er avril 2020, le président de l’Ordre, Charles-René Tandé, précise que les refus sont légitimes dans la mesure où les demandes ne sont pas argumentées. Et Alice Fages, directrice d’Infodoc-Expert, d’ajouter : « L'autorisation d'activité partielle est automatique pour les entreprises contraintes à une fermeture totale. Pour les autres, il faut expliquer. »